L’Economiste
• Mission d’audit: La loi autorise la fixation d’un tarif minimum. Le microcosme de l’expertise-comptable a été secoué il y a quelques semaines par le déclenchement d’une enquête par le Conseil de la concurrence sur un soupçon de pratiques anticoncurrentielles . Il s’agit de la fixation d’un tarif minimum obligatoire par l’Ordre des experts-comptables à 500 DH TTC/h pour les missions d’audit légal et contractuel, à raison de 40 heures par mandat. Une directive d’application obligatoire depuis le 1er janvier 2020. Le régulateur a d’ores et déjà estimé, dans un communiqué, que la directive de l’organisation ordinale est « contraire » aux dispositions de l’article 6 de la loi 104-12 sur la liberté des prix et de la concurrence, sans toutefois préjuger de sa décision finale. L’Ordre des experts-comptables prépare sa ligne de défense.
• Agrumes: Une bonne campagne, mais. La campagne agrumicole s’annonce plutôt bien cette année. Les prévisions de la tutelle tablent sur un volume global de production de l’ordre de 2,6 millions de tonnes, dont près de 640.000 tonnes à l’export. Ce qui représente des hausses respectives de 14 et 15%. « La filière a connu une nette hausse du rendement à l’hectare à l’échelle de l’ensemble des régions agrumicoles) », a annoncé le ministre de tutelle, Mohammed Sadiki à la Chambre des représentants. A l’origine de cette situation, une nette amélioration des process de production dans les exploitations ou encore l’adoption de nouvelles techniques en termes d’irrigation et de traitement en produits phytosanitaires. Mais, les professionnels se disent très inquiets suite à la décision de la République française de durcir les conditions et les quotas d’octroi de visa.
Aujourd’hui Le Maroc
• Coopération économique : L’Italie et le Maroc peuvent mieux faire. L’Italie est la 3ème au niveau des échanges avec le Maroc après l’Espagne et la France. Elle est le 6ème fournisseur et le 5ème importateur du Maroc au niveau global. Ce sont déjà des chiffres très importants, a souligné Armando Barucco, ambassadeur d’Italie au Maroc dans un entretien au journal. Les deux pays ont beaucoup de points forts qui ne sont pas mis en relief, a-t-il ajouté, donnant à titre d’exemple l’industrie automobile.
• Internet impacte le bien-être des jeunes. Internet peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique. Manque de sommeil et négligence de l’équilibre alimentaire peuvent être engendrés par un mauvais usage de ce canal. 43,20% des jeunes arrêtent de manger et de dormir alors que 35,67% ont vécu des conflits avec leurs familles ou amis à cause d’Internet. Sans parler de la baisse des notes scolaires pour 41,56% chez cette population, révèle une enquête réalisée par le Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation (CMRPI) en partenariat avec Ausim, le Conseil de l’Europe, l’Université Ibn Tofail et l’Association Ibny. Réalisée sur une population de 1.293 enfants et jeunes ayant une tranche d’âge entre 8 et 28 ans, cette enquête a permis d’analyser les différents comportements à risque chez les internautes marocains.
L’Opinion
• Rapport annuel du ministère public: le dilemme sempiternel de la détention préventive. Très attendu, le rapport annuel du Ministère public a été publié au moment où la réforme globale du Code pénal est en cours de préparation au sein des Directions du département de la Justice. Le rapport du département de Moulay El Hassan Daki fait état de la persistance du malaise qui gangrène la Justice marocaine: la détention préventive remplit les prisons nationales à hauteur de 45%, malgré les efforts consentis par les autorités pour la rationaliser. Le règlement à l’amiable demeure tout aussi compliqué pour les autorités judiciaires pour plusieurs raisons. Des avancées sont enregistrées en matière de promotion du droit de défense. La prochaine réforme du Code pénal promet de résoudre plusieurs problèmes et assouplir le système judiciaire marocain.
• L’inclusion financière au Maroc sous la loupe du Réseau euro-méditerranéen. Au Maroc, plusieurs initiatives ont été entreprises au cours de la dernière décennie afin d’élargir l’accès aux services financiers au profit des différents segments de la population, particuliers et entreprises. Malgré les progrès réalisés, l’accès aux services financiers formels demeure limité et inégal. Selon le Réseau euro-méditerranéen d’études économiques (EMNES), ceci est dû à plusieurs facteurs: manque de fonds chez la majorité des Marocains, faible nombre d’agences bancaires, méfiance envers les institutions financières, coûts élevés de l’ouverture et du maintien d’un compte bancaire et manque de personnel qualifié et compétitif… Pourtant, de nombreuses actions ont été initiées pour stimuler l’inclusion financière, dont la Stratégie nationale d’investissement financier, les Politiques d’appui au financement des PME et les Politiques d’appui à l’accès au logement des ménages modestes.
Al Bayane
• ONU/Sahara marocain: Large soutien à la première cause nationale. L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution de la Quatrième commission sur le Sahara marocain, consacrant l’attachement de la communauté internationale à un règlement politique à ce conflit artificiel dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume. Cette résolution réitère en effet, une nouvelle fois, le soutien de l’Assemblée générale au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à ce différend régional. L’adoption de cette résolution et les débats qui ont eu lieu à la 4ème commission tout au long du mois d’octobre et début novembre ont consacré une nouvelle fois la désuétude et la déchéance des positions biaisées de l’Algérie sur le Sahara marocain.
• Présentation du rapport sur « l’Examen spécial de protection des droits de l’Homme ». Le Délégué interministériel aux droits de l’Homme, Ahmed Chaouki Benyoub, présente ce mardi, dans le cadre du Forum de la MAP, un rapport sur « l’Examen spécial en matière de protection des droits de l’Homme ». Cette rencontre, qui aura lieu à 10H00 au siège de la MAP, coïncide avec la célébration du 73ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Le Délégué interministériel aux droits de l’Homme avait annoncé, le 9 novembre dernier, le lancement d’un « Examen spécial » qui vise à réaliser une action d’évaluation et de communication à propos des allégations de violations des droits de l’Homme.
Libération
• La Zlecaf jouera un rôle majeur dans le développement des échanges entre le Maroc et le Nigeria. La zone de libre-échange africaine (Zlecaf) jouera un rôle majeur dans le développement des échanges entre le Maroc et le Nigeria, qui ont la responsabilité de « tirer vers le haut » le continent, ont souligné les participants à un webinaire organisé par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abuja. Dans son mot d’ouverture adressé aux 200 entreprises présentes lors de ce webinaire intitulé « Morocco-Nigeria: Enhancing opportunities for your business », le président de l’ASMEX, Hassan Sentissi El Idrissi, a souligné ainsi que les opportunités d’investissement existent partout, mais il faut savoir comment les saisir et en tirer le meilleur, notamment grâce à la Zlecaf qui a pour but de renforcer les échanges entre les pays du continent en général et les échanges entre le Maroc et le Nigeria en particulier.
• Sefrou: Hausse de 4% de la production oléicole en 2021. La production des olives au titre de l’année 2021 est estimée à 66.000 tonnes, en hausse de 4% par rapport à l’année précédente, selon la direction provinciale d’agriculture de Sefrou (DPA). Le démarrage de l’activité de récolte des olives a connu un retard dans la province de Sefrou compte tenue des spécificités pédo-climatiques et n’a commencé que vers le mi-novembre, souligne la DAP, précisant que le rendement moyen est de l’ordre de 2,2 tonnes/hectare, avec des rendements de l’olivier en irrigué de 4,4 t/Ha. La même source relève que la production des olives est orientée à 85% vers la trituration et l’extraction de l’huile d’olive, 10% vers l’autoconsommation et 5% vers la conservation par les méthodes traditionnelles.
Maroc Le Jour
• La diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour les économies du Continent. La diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour les économies du Continent, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. « Dans le contexte de la mondialisation et face à l’émergence de nouvelles opportunités qui s’offrent à l’Afrique, la diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour nos économies, sur lesquelles le Continent devrait capitaliser sans plus tarder », a souligné Bourita qui intervenait lors de la 3ème Réunion virtuelle du Haut Comité de l’Agenda de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ». Le ministre a aussi soutenu que la diaspora africaine, c’est également des montants de transferts de fonds qui ne cessent d’augmenter, d’année en année.
• Ahmed Herzenni: « NMD, un acquis important ». L’élaboration du nouveau modèle de développement constitue « l’important acquis de la Nation marocaine après la Constitution de 2011 », a déclaré l’ambassadeur itinérant chargé des questions des droits de l’Homme, Ahmed Herzenni. « Tout le monde attendait l’ouverture du chantier social après les importantes étapes franchies dans les domaines des infrastructures et des réformes de société, dont la régionalisation, la Moudawana, l’institutionnalisation de la langue amazighe et la transition démocratique », a affirmé Herzenni qui s’exprimait à Laâyoune lors d’un colloque national sur « L’approche des droits de l’Homme et le nouveau modèle de développement ».
Al Massae
• Des experts appellent à intégrer le tourisme interne dans leurs démarches commerciales. Les stratégies permettant au secteur hôtelier de remonter la crise induite par la pandémie de Covid-19 ont été au menu d’un webinaire organisé par l’École de tourisme « Ostelea ». Intervenant à cette rencontre, Zineb Jabri, consultante en revenue management, a appelé les hôteliers à une révision des standards opérationnels et des stratégies tarifaires et à une refonte de l’offre commerciale pour se préparer à une réouverture dans les meilleures conditions. Il s’agit aussi de se positionner correctement sur le marché local, vu les exigences des clients marocains, dont une grande partie a déjà voyagé à l’étranger, a-t-elle ajouté. En outre, elle a jugé important de rétablir l’attractivité du secteur hôtelier pour les employés à travers un type de management plus adapté pour une meilleure rétention du personnel opérant dans les hôtels.
Al Yaoum Al Maghribi
• La lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité, de la transparence et de la gouvernance responsable constituent des piliers indispensables et un point de départ essentiel pour la réussite du Nouveau Modèle de Développement (NMD), a affirmé le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la Corruption (INPPLC), Mohamed Bachir Rachdi. Dans un entretien accordé à la presse à l’occasion de la neuvième session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, organisée à Charm El Cheikh (13-17 décembre), Rachdi a expliqué que l’Instance joue un rôle vital pour faire de la gouvernance et de la lutte contre la corruption des priorités dans l’élaboration des politiques publiques visant à réaliser le développement et atteindre les objectifs escomptés. Ce rôle tire ses fondements des nouvelles prérogatives attribuées à l’Instance au niveau de la mise en place des exigences de bonne gouvernance et celles relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption, a-t-il ajouté.
Al Ittihad Al Ichtiraki
• Allégement du déficit budgétaire à 57,6 MMDH à fin novembre. La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 57,6 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2021, contre un déficit de 58,2 MMDH durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ce déficit tient compte d’un solde positif de 8,5 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel des statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois de novembre. Le bulletin fait également état d’une hausse des recettes ordinaires brutes de 6% à 229,3 MMDH et des dépenses ordinaires émises de 6,2%, dégageant ainsi un solde ordinaire négatif de 3,2 MMDH.
Assahra Al Maghribia
• Covid-19: Les autorités marocaines autorisent, à titre exceptionnel, des vols de passagers à destination du Royaume à partir du Portugal, de la Turquie et des Émirats Arabes Unis. Afin de permettre le retour au Maroc des citoyens marocains qui résident effectivement au Royaume et qui ont été bloqués à la suite de la suspension des vols, les autorités marocaines vont autoriser, à titre exceptionnel, des vols de passagers à destination du Royaume à partir des 3 pays suivants : le Portugal, la Turquie et les Émirats Arabes Unis. Selon un communiqué du Comité interministériel de suivi de Covid, cette opération, qui débutera ce mercredi 15 décembre, concerne, exclusivement, les citoyens marocains qui résident effectivement au Maroc et qui ont quitté récemment le territoire national.
Al Ahdath Al Maghribia
• La nécessité de faire face aux créances en souffrance. Les banques marocaines ont bien résisté à la crise sanitaire du nouveau coronavirus (Covid-19), a affirmé le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Roberto Cardarelli. Grâce à la rapidité et à l’ampleur de l’appui que leur a apporté Bank Al-Maghrib (BAM), les banques marocaines ont bien résisté à la crise, a souligné Cardarelli lors d’une conférence de presse à distance consacrée à la présentation des principales conclusions de la mission annuelle conduite par les services du FMI pour évaluer la politique et les perspectives économiques du pays. Les services du FMI, a-t-il poursuivi, saluent la décision de la Banque centrale de mettre fin à la plupart des mesures prudentielles adoptées pour soutenir le secteur bancaire au cours de la pandémie.
Al Alam
• Situation des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf: Mayara appelle à l’ouverture d’une enquête internationale. Le président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara, a appelé à l’ouverture d’une enquête internationale sur la situation des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le Sud de l’Algérie. Cet appel a été lancé lors d’une conférence nationale sur « la situation des droits des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf et les mécanismes internationaux de protection des droits de l’enfant », initiée par l’organisation Alternatives pour l’enfance et la jeunesse et tenue à la Chambre des conseillers. Dans une allocution prononcée en son nom, Mayara a appelé la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires et à poursuivre les responsables des graves violations des droites de l’Homme commises dans les camps de Tindouf, soulignant la nécessité d’œuvrer à briser le silence imposé par le « polisario » dans ces camps.
Bayane Al Yaoum
• Le taux de couverture médicale atteint plus de 70%. Le taux de couverture médicale de base est passé de 16% en 2005 à 70,2% l’an dernier, soit 25,2 millions de bénéficiaires dont 11,17 millions de l’AMO et 11 millions de bénéficiaires du Régime d’assistance médicale (RAMED), indique l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM). L’objectif est d’atteindre 100% de la population marocaine, à travers l’intégration de 11 millions de travailleurs non-salariés et 11 millions de bénéficiaires actuels du RAMED qui basculeront vers l’AMO, avant fin 2022. Ces statistiques ont été rendues publiques par l’agence à l’occasion de la Journée internationale de la couverture-santé universelle (12 décembre). « Depuis l’instauration de l’AMO jusqu’à aujourd’hui, une nette évolution a été enregistrée non seulement au niveau des paramètres du régime, mais aussi dans la prise en charge des malades notamment pendant la pandémie de Covid 19 », souligne l’ANAM.
Rissalat Al Oumma
• Lancement à Rabat du projet « la musique s’installe à l’hôpital ». Le projet « la musique s’installe à l’hôpital » a été lancé dimanche au centre hospitalo-universitaire Ibn Sina de Rabat (CHIS), avec pour objectif de contribuer à soulager les souffrances des patients et de leurs familles grâce à l’art et à la musique. Ainsi, une salle dédiée à l’éveil musical a été aménagée au CHIS à l’initiative de la Fondation Dr Abderrahmane Fennich avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, en vue de stimuler les sentiments de joie et d’optimisme chez les patients. A cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication Mohamed Mehdi Bensaid, a souligné l’importance de la musique, du théâtre et de l’art chez les personnes malades, appelant à la généralisation de cette initiative dans toutes les provinces du Royaume.