Une semaine après le lancement de la campagne électorale, la concurrence bat son plein entre les candidats dans les différentes circonscriptions, le but étant de réussir à convaincre un plus grand d’électeurs.
Cependant, certaines circonscriptions électorales bénéficient d’une couverture médiatique exceptionnelle, suite à la décision des secrétaires généraux de certains partis politiques de s’y présenter à la fois, ouvrant ainsi la voie à une vive bataille.
A cet égard, la circonscription de Rabat-Océan où quatre sièges sont à pourvoir au titre des élections législatives, est l’une des principales circonscriptions qui promettent une course électorale avec l’entrée de lice de Saad Dine El Otmani, Chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Mohamed Nabil Benabdellah, SG du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), une des formations de l’opposition, ou encore Ishak Charia, SG du Parti Marocain Libéral (PML).
Pour sa part, le SG du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a décidé de se porter candidat à la circonscription de Larache pour briguer un siège à la Chambre des représentants, tandis que le SG du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, s’est présenté aux élections législatives dans la circonscription de Taroudant.
Par ailleurs, les SG de l’Union Constitutionnelle Mohamed Sajid et du Mouvement Populaire Mohand Laenser ont opté pour les élections régionales, en se présentant en tant que tête de liste respectivement au niveau des Conseils régionaux de Casablanca-Settat et de Fès-Meknès.
Quant au président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, il a décidé de se porter candidat aux élections communales à Agadir.
En se présentant aux élections, les secrétaires généraux des partis cherchent avant tout à consolider leur légitimité partisane et à accéder aux instances élues, estiment des observateurs.
A cet égard, le politologue et professeur de droit constitutionnel à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi de Rabat, Abdelmounim Lazaar, a estimé que le SG, le chef de parti ou l’acteur politique sont concernés d’une manière ou d’une autre par la concurrence électorale, relevant que la force et le leadership du parti sont essentiellement liés aux résultats sur le terrain.
Dans une déclaration à la MAP, l’universitaire estime aussi qu’en se portant candidats aux élections, les SG des partis tentent de marquer de leur présence la scène politique nationale, à la faveur de leur énergie, de leur charisme et de leur longue expérience dans la politique.
