Le Réseau marocain d’oncogénétique (Moroccan Oncogenetics Network-MOON) vient de voir le jour à Marrakech et ce, en marge de la première édition du Cours avancé sur la biologie et la thérapie du cancer (IRC/ISSB-P advanced Course on cancer biology and therapy) qui prendra fin samedi dans la cité ocre.
Ce Réseau d’experts vise à fédérer les généticiens et les praticiens autour de l’oncogénétique et va œuvrer pour lutter contre le cancer à travers une approche multidisciplinaire, participative et innovante centrée sur le patient via la recherche, la coordination et la mutualisation des plateaux techniques et la répartition des tâches à l’échelle du territoire national.
Il s’agit aussi d’impliquer tous les chercheurs et tous les plateaux techniques dans les différentes structures sanitaires qui ont développé des plateformes, qui sont mises au service du patient marocain que ce soit dans le secteur public ou privé, en coordination avec les laboratoires pharmaceutiques et l’industrie biotechnologique, afin de développer dans le futur, un partenariat public-privé permettant de mieux positionner le Maroc dans le domaine de la recherche biomédicale.
L’oncogénétique est une branche de la génétique qui se rapporte aux cancers et étudie les phénomènes qui engendrent la reproduction excessive des cellules, à l’origine des cancers et les facteurs génétiques de risque de contracter un cancer.
Organisée par l’Institut de recherche sur le cancer (IRC) en partenariat avec l’Institut supérieur des sciences biologiques et paramédicales ( ISSB-P) relevant de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), la première édition du Cours avancé sur la biologie et la thérapie du cancer est le premier événement pédagogique en oncologie moléculaire et médecine de précision au niveau national.
Au menu des travaux figurent cinq principales thématiques se rapportant au « Micro-environnement tumoral et immunoncologie », « Traitement du cancer et développement de médicaments », « Génomique du cancer et oncologie de précision », « Génétique du cancer héréditaire » et la « Biobanque et Big data pour l’oncologie de précision ».
