Le cheptel est bien maintenu et se trouve dans un bon état sanitaire, selon le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
« En effet, les précipitations ont permis de redresser la situation du secteur de l’élevage qui a bénéficié de l’appui direct apporté aux éleveurs, à travers la distribution d’aliments subventionnés aux éleveurs, l’abreuvement du cheptel et les campagnes préventives de traitement et de vaccination, grâce à la mise en œuvre du programme de réduction de l’impact des précipitations lancé en février sur Hautes Instructions Royales », indique le ministère dans un communiqué.
Les pluies des mois de mars et avril ont eu un impact très positif sur la plupart des plantations arboricoles qui se trouvent au stade de floraison, un stade sensible et déterminant pour le rendement de ces espèces, note la même source, précisant qu’il s’agit en particulier des rosacées, des agrumes, de l’olivier et du palmier dattier. Les agriculteurs saisissent les conditions climatiques devenues favorables, pour rattraper leur assolement en cultures d’automne, sévèrement touchées par le déficit pluviométrique important qui a caractérisé cette campagne à fin février, poursuit le communiqué.
L’amélioration des conditions climatiques depuis début mars avec le retour d’une bonne pluviométrie a entrainé un changement positif de l’évolution de la campagne agricole et créé les conditions favorables pour une bonne saison printanière, relève le ministère. Ainsi, la période allant du 1er mars au 22 avril 2022 a été caractérisée par une bonne répartition régionale des pluies et un cumul pluviométrique moyen national durant cette période de l’ordre de 102 mm, soit une hausse de 44% par rapport à la moyenne de 30 ans (71 mm) et de 90% par rapport à la campagne précédente à la même date (54 mm), explique-t-on.
Ces pluies ont permis un certain rattrapage pour les cultures d’automne, en particulier les céréales, qui ont repris dans les régions de bour favorable, c’est-à-dire la partie Nord du pays à partir de la Haute Chaouia, Casablanca, Rabat, Fès-Meknès, le Loukkos et les montagnes. Elles ont par ailleurs, complètement changé le couvert végétal et les disponibilités fourragères des parcours.