Indispensable pour de nombreux familles marocains, le prix de l’huile de table a connu une hausse vertigineuse de 3 % cette semaine par rapport à la semaine dernière, pour atteindre environ 18,90 dirhams le litre.
Le ministère de l’Economie et des Finances a attribué ces augmentations des prix internationaux de l’huile de palme brute à la faiblesse de l’offre par rapport à la hausse de la demande et à l’impact de la crise russo-ukrainienne sur les marchés internationaux des huiles alimentaires brutes.
Par ailleurs, le Maroc est confronté à ces fluctuations du marché international, puisqu’il importe 98 % de la matière première qui s’utilise dans la fabrication de l’huile de table, et par conséquent les prix finaux sont fortement affectés. Selon les chiffres du Département américain de l’agriculture (USDA), le Maroc a importé en 2020 environ 450.000 tonnes d’huile de soja faisant de lui le 7e importateur mondial.
Quid de la production et stockage locale ?
Pour ce qui est de la production locale d’oléagineux, elle ne répond qu’un faible pourcentage des besoins nationaux, en revanche les acteurs du secteur confirment que l’importation se fait depuis l’Amérique latine grâce au système financier qui permet de sécuriser des exportations antérieures, ce qui a légèrement atténué les répercussions de la crise russo-ukrainienne sur les prix.
Ce qui est certain, dans l’avenir, le marché devrait suivre les fluctuations que ce soit à la baisse ou à la hausse des cours mondiaux et les répercussions sur le prix de vente au public seront donc visibles.