Alors que le nombre de cas quotidiens de contaminations liés au Covid-19 repart à la hausse au Royaume-Uni, les autorités britanniques ont affirmé mardi « surveiller de très près » un nouveau sous-variant se propageant au Royaume-Uni, sans qu’il soit établi en l’état s’il est plus contagieux.
L’émergence de ce nouveau variant malgré la très forte contagiosité du Delta ayant tendance à écarter les nouvelles souches fait craindre une transmissibilité encore plus forte. Elle survient alors que le Royaume-Uni, qui déplore près de 139 000 morts du Covid-19, se trouve confronté à un nombre croissant de cas positifs, dépassant désormais 40 000 chaque jour, soit un taux d’incidence bien plus élevé que dans le reste de l’Europe.
Ce variant « AY4.2 » est un sous-variant du très contagieux Delta apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l’épidémie en fin de printemps et début d’été.
« Nous surveillons de très près » cette nouvelle forme « et nous n’hésiterons pas à prendre des mesures si nécessaire », a déclaré un porte-parole de Downing street. Cependant, « rien ne permet de penser qu’elle se propage plus facilement », a-t-il tenté de rassurer.
Les autorités britanniques ont relevé la circulation d’un sous-variant dans le pays, issu du très contagieux variant Delta et baptisé « AY4.2 ». Sa transmissibilité n’est pas encore évaluée, mais est suivie « de très près ».
Certains scientifiques attribuent la dégradation actuelle, qui concerne pour l’instant surtout les adolescents et jeunes adultes, à la faible vaccination des mineurs, à la diminution de l’immunité des plus âgés vaccinés très tôt, ou encore à la levée en juillet en Angleterre de l’essentiel des restrictions tels le masque en intérieur.
Le nouveau variant AY4.2 est quasi-inexistant en dehors du Royaume-Uni, mis à part trois cas aux États-Unis et quelques autres au Danemark, qui ont depuis presque disparu.
Des travaux sont en cours pour tester sa résistance aux vaccins.