Les autorités sanitaires américaines ont déclaré vendredi qu’elles enquêtaient sur 109 cas d’hépatite grave d’origine inconnue chez des enfants, dont cinq décès signalés, mettant à jour une alerte nationale émise en avril pour que les médecins soient à l’affût de tels cas de maladie du foie.
Les cas ont été identifiés au cours des sept derniers mois dans 25 États et territoires, a indiqué le Dr Jay Butler, directeur adjoint des maladies infectieuses aux Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), lors d’une conférence téléphonique vendredi.
Il a précisé qu’environ la moitié des 109 enfants diagnostiqués avec une hépatite étaient également infectés par un type d’adénovirus, un virus qui cause le rhume, mais l’agence enquête toujours sur la cause exacte de la maladie.
La nouvelle mise à jour des autorités sanitaires fait suite à des enquêtes menées aux États-Unis et en Europe sur des grappes d’hépatite chez de jeunes enfants. Les CDC ont déclaré qu’ils travaillaient avec leurs homologues en Europe pour comprendre la cause de ces infections qui peuvent causer des dommages au foie et conduire à une insuffisance hépatique.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il existe cinq souches principales du virus de l’hépatite – A, B, C, D et E. Les virus B et C sont les plus courants et entraînent 1,1 million de décès et 3 millions de nouvelles infections par an.
L’agence onusienne a mis en place une stratégie mondiale contre l’hépatite visant à réduire les nouvelles infections par les virus de l’hépatite B et C de 90 % et de 65 % entre 2016 et 2030.