Voici les principaux points de la note de conjoncture de l’économie nationale au titre du premier trimestre 2022 ainsi que les perspectives du deuxième trimestre, publiée mardi par le Haut Commissariat au Plan (HCP) :
Activité économique :
-L’activité économique aurait affiché une progression de 1,2% au premier trimestre 2022, au lieu de 1% une année plus tôt.
-Cette croissance a été tirée principalement par un accroissement de 3,3% de la valeur ajoutée hors agriculture.
Demande intérieure :
-La demande intérieure aurait connu une sensible décélération au premier trimestre 2022, par rapport à 2021.
-L’essentiel de sa croissance aurait été attribuable à la progression de 5,3% de la consommation des administrations publiques, en ligne avec le renforcement des dépenses de fonctionnement.
-Le rythme de croissance de la consommation des ménages se serait sensiblement réduit, atteignant +0,8% au premier trimestre 2022, au lieu de 1,5% au cours de la même période.
Perspectives de la croissance économique :
-La croissance de l’économie nationale se situerait à 1,8% au deuxième trimestre 2022, au lieu de 15,2% au même trimestre de 2021.
Exportations :
-Le volume des exportations nationales de biens et services aurait affiché une croissance de 5,6% au premier trimestre 2022.
-En valeur, les exportations de biens se seraient, en effet, accrues de 29,5% en glissement annuel, au lieu de 12,6% une année auparavant.
-Hors phosphates et dérivés, les exportations auraient augmenté de +19,3%, profitant du redressement des ventes extérieures de l’industrie aéronautique de 61,5 % au lieu de -17,3% au premier trimestre 2021.
Inflation : -En variation annuelle, les prix à la consommation auraient évolué à un rythme jamais atteint depuis 2008, affichant une hausse de 3,6% au 1er trimestre, au lieu de 0,1% au cours de la même période de 2021.
-Cette accélération aurait été principalement le fait de l’envolée des prix des produits alimentaires de +5,3%. -Les prix des produits alimentaires hors frais auraient enregistré une hausse de 6,4%, tirée par l’augmentation de ceux des produits à base de céréales et des huiles végétales. -Hors produits alimentaires, les prix se seraient accrus de 2,5%, sous l’effet des hausses des prix des produits énergétiques, du transport et de l’accélération de ceux des produits manufacturés, sur fond des tensions liées aux difficultés d’approvisionnement et des augmentations des coûts de production industrielle.