La rumeur disait vrai : Facebook change de nom. À compter d’aujourd’hui, Facebook devient META. Mais ne vous y trompez pas. Seule “l’entreprise” Facebook opte pour une nouvelle dénomination. Le réseau social conserve quant à lui le nom qu’on lui connaît depuis 2004.
Jeudi, Mark Zuckerberg a dévoilé le nom d’une nouvelle structure englobant Facebook, Instagram, WhatsApp et Oculus. Officiellement, il s’agit de se tourner vers l’avenir et le « metaverse », cet univers persistant mélangeant réalités virtuelle et augmentée, considéré par Zuckerberg comme « le futur de l’Internet mobile ». Et tenter au passage de tourner la page des polémiques, en pleine tempête des « Facebook papers » dévoilés par la lanceuse d’alerte Frances Haugen.
🔴Mark Zuckerberg annonce le nouveau nom de la structure qui va englober Facebook (et WhatsApp, Instagram, Oculus etc): Ce sera donc… "Meta" (pour le metaverse) #FBConnect #Facebook #Meta pic.twitter.com/PLuWnTIrkQ
— Philippe Berry (@ptiberry) October 28, 2021
« Notre marque est tellement liée à un seul produit qu’elle ne peut plus représenter tout ce que l’on fait aujourd’hui. A terme, j’espère qu’on sera vu comme une entreprise du metaverse », explique Mark Zuckerberg. Si le nom de l’entreprise change, « notre mission reste la même : rassembler les gens. Nos apps et nos marques ne changent pas ».
Les troupes de Facebook ont grandement accéléré le développement du projet de métaverse et des équipes sont actuellement formées en Europe (10 000 nouvelles recrues). Dès cette année, un plan d’investissement dépassant les 10 milliards de dollars a été présenté par Facebook, qui est revenu sur le sujet lors de son événement de ce soir.
Une inspiration de Google
En 2015, c’est une autre entreprise américaine de la tech qui changeait de nom. Son expérience a certainement inspiré Facebook. Il y a six ans, Google renommait son groupe sous le nom d’Alphabet. « En partie pour signaler qu’il n’était plus seulement un moteur de recherche, mais un conglomérat tentaculaire avec des entreprises fabriquant des voitures sans conducteur et des technologies de la santé », commentait un journaliste de The Verge.