Le Maroc a préparé le terrain pour tirer parti de l’abondance de ses ressources solaires et éoliennes depuis des décennies, a affirmé l’ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Hakim Hajoui, dans une tribune publiée sur « The Daily Telegraph », précisant que grâce à des investissements sans précédent dans des plateformes d’énergie verte de pointe et dans des industries décarbonisées, 40 % de l’énergie du Maroc provient des énergies renouvelables, avec pour objectif d’atteindre 80 % d’ici 2050.
« Au Maroc, l’élan vers une économie plus propre et plus verte s’est accéléré », indique l’ambassadeur, soulignant que le Roi Mohammed VI a récemment souligné l’importance de l’investissement dans l’hydrogène vert, en approuvant un programme extraordinaire de 13 milliards de dollars pour l’industrie verte et les énergies renouvelables.
Lancé par le groupe OCP, le projet garantira notamment que toutes ses installations industrielles seront alimentées uniquement par des énergies renouvelables d’ici 2027, détaille-t-il, ajoutant que cet investissement vise à couvrir l’ensemble du pays, des parcs solaires des villes de Benguerir et Khouribga, dans le centre du Maroc, aux projets d’ammoniac vert près de Tarfaya, en passant par les installations éoliennes et solaires dans les provinces du sud.
Ces provinces sont souvent considérées par les investisseurs internationaux comme l’une des trois zones les plus compétitives au monde en termes de production d’énergie renouvelable, fait observer Hajoui, expliquant que Dakhla, à titre d’exemple, se trouve dans l’un des deux corridors éoliens mondiaux les plus constamment ventilés, tout en bénéficiant d’une exposition solaire exceptionnelle.