Les États-Unis, leurs alliés du G7 et l’Union européenne (UE) ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre la Russie, interdisant les investissements dans le pays tout en ciblant les élites russes, dont des proches du président Vladimir Poutine.
Les États-Unis « aggravent considérablement le choc financier » subi par la Russie en imposant des sanctions de blocage à la Sberbank, la plus grande institution financière russe, ainsi qu’à l’Alfa-Bank, a déclaré lors d’un point de presse téléphonique un haut responsable de l’administration américaine, notant que les transactions énergétiques seront exemptées.
L’interdiction des investissements en Russie a été coordonnée avec l’UE et le G7, et fait partie d’un effort visant à « éjecter méthodiquement la Russie de l’ordre économique international », a souligné le haut fonctionnaire.
Le but de ces mesures est d’imposer à la Russie « un isolement économique, financier et technologique. Et à ce rythme, elle reviendra au niveau de vie de style soviétique des années 1980 », a soutenu le responsable de l’administration Biden.
D’autres personnes ont également été sanctionnées, notamment l’ancien président Dmitry Medvedev et le Premier ministre Mikhail Mishustin.
La même source a précisé qu’aucune des sanctions n’était permanente, ce qui laisse entendre qu’elles pourraient être levées si la Russie se retire de l’Ukraine.
Ces nouvelles sanctions interviennent alors que les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN se réunissent à Bruxelles à partir de mercredi pour des discussions portant notamment sur la manière de continuer à soutenir l’Ukraine et de mettre fin aux combats.