L’ambassadeur du Maroc au Pérou, Amin Chaoudri a dénoncé la situation dramatique et inhumaine des sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, soumis aux manipulations immorales et abjectes, et exploités comme instrument de chantage politique.
Dans ce sens, le Maroc n’a eu de cesse d’exprimer sa préoccupation face aux graves violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, ainsi que les pratiques inhumaines et les atrocités commises par le polisario, a souligné Chaoudri, qui intervenait lors d’une conférence organisée par l’Université San Ignacio de Loyola, sous le thème « La situation des droits de l’Homme au Sahara marocain », dans le cadre du 4è Congrès des Relations Internationales.
Le diplomate marocain a, par ailleurs, mis en exergue les dimensions du nouveau modèle de développement des provinces du sud concrétisé à travers divers projets socio-économiques qui ouvrent la voie à une régionalisation avancée et à une gouvernance locale conforme aux attentes des populations et spécificités de la région.
Et de relever que le Maroc milite en permanence pour la stabilité politique en Afrique du Nord et au Maghreb, soulignant la prééminence du plan d’autonomie affirmée par les Nations Unies, qui constituent le cadre exclusif du processus politique visant une solution à ce conflit artificiel, dont l’Algérie est la principale partie prenante.
L’ambassadeur, qui s’exprimait devant 250 étudiants de cette prestigieuse université, a noté que depuis son indépendance, le Maroc a connu une grande évolution dans le domaine des droits de l’homme par l’adoption du pluralisme politique et la libre initiative, en passant par l’adoption de la Constitution de 2011 et l’adhésion et la ratification de plusieurs conventions relatives aux droits de l’homme.
Le dernier rapport présenté au Conseil de Sécurité de l’ONU a souligné les efforts du Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales au Sahara marocain, au moment où se poursuivent les violations des droits de l’Homme, des libertés fondamentales et du droit international humanitaire dans les camps de Tindouf.
La Conférence de l’Université San Ignacio de Loyola a été marquée par la participation d’une pléiade de personnalités péruviennes et étrangères, d’anciens ministres péruviens des Affaires Etrangères, d’anciens ambassadeurs du Pérou, des journalistes, académiciens, étudiants et chercheurs.