La France a démenti, hier mercredi, des informations du quotidien britannique The Daily Telegraph selon lesquelles Paris serait prête à mettre à disposition de l’Union européenne son siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
« Contrairement aux affirmations du tabloïd anglais Daily Telegraph relayées ce matin, non, la France n’a pas proposé de laisser son siège au Conseil de sécurité des Nations unies », a réagi l’Elysée.
« Il (le siège) est à la France et le restera », a écrit la présidence française sur Twitter.
« Nous nous coordonnons avec l’UE autant que nécessaire et en toute souveraineté », a précisé l’Elysée dans sa réaction, citée par les médias de l’Hexagone.
La France est l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité avec la Chine, les Etats-Unis, la Russie et le Royaume-Uni.
Le tabloïd britannique The Daily Telegraph a publié son article en pleine crise diplomatique entre Paris d’un côté et Washington, Canberra et Londres de l’autre, à la suite de la décision de ces trois capitales de conclure un partenariat stratégique dans la zone indopacifique, qui a fait perdre à la France un important contrat de 56 milliards d’euros pour la livraison de 12 sous-marins de fabrication française aux Australiens.