Amina Barkat, membre du Comité scientifique national de vaccination anti-Covid, a mis en avant l’importance de la vaccination contre le coronavirus comme seule solution pour lutter contre ce virus.
S’exprimant lors d’une rencontre interactive diffusée, vendredi, sur la page Facebook officielle du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Barkat a expliqué que l’adoption du pass vaccinal vise à lutter contre la pandémie et à assurer un retour à la vie normale.
Elle a relevé, à cet égard, que le pourcentage de personnes vaccinées a atteint 77%, mettant l’accent cependant sur la nécessité d’atteindre l’immunité collective à travers une vaccination globale et complète.
S’agissant de la vaccination des enfants, Barakat a indiqué que leur ciblage est intervenu après plusieurs contaminations parmi cette catégorie lors de la deuxième vague, surtout après l’apparition du variant Delta.
Pour ce qui est de la vaccination des personnes souffrant d’allergies aiguës et de maladies respiratoires, elle a soulevé la « difficulté liée à leur vaccination, compte tenu des conséquences sanitaires graves que cela peut entraîner », notant que ces personnes se verront délivrer un document certifié de la part des autorités sanitaires, leur permettent de se déplacer en toute liberté.
Concernant les femmes enceintes, la membre du Comité scientifique a expliqué qu’elles peuvent recevoir une dose du vaccin Sinopharm uniquement, à partir du premier mois de grossesse, tandis que les autres vaccins ne sont autorisés qu’à partir du quatrième mois, ajoutant que le protocole d’injection de la troisième dose, après six mois d’intervalle, reste le même que lors des deux premières. L’experte a, par ailleurs, démenti toute complication grave liée à la vaccination, « mis à part certains symptômes normaux, tels que la fièvre et la douleur », notant que le comité scientifique de vaccination a mené un suivi du vaccin qui a démontré son innocuité et son efficacité.
En outre, Barkat a saisi l’occasion pour mettre en avant le rôle du Centre AntiPoison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) dans le respect des normes internationales de sélection des vaccins et la vérification de leur date de péremption.
Concernant les questions des citoyens au sujet de la troisième dose, Mme Barkat a relevé qu' »aucune alerte n’a été émise par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet de son injection ».
Un total de 1.372.951 personnes a reçu la 3ème dose du vaccin anti-Covid, au 26ème jour du lancement de l’opération, selon le ministère de la Santé et de la protection sociale.
Le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.177.909, tandis que celui des personnes ayant reçu la 2ème dose s’élève désormais à 22.012.820, a précisé vendredi le ministère dans son bulletin quotidien sur la situation épidémiologique Covid-19.