Des violences ont éclaté, mercredi, dans la province sud-africaine du Cap Oriental (sud-est) où des coups de feux ont été tirés et des commerces pillés, a indiqué la police locale.
Certains habitants ont incendié plusieurs taxis et magasins dans le quartier de Korsten, au nord de la ville de Gqeberha, a déclaré le porte-parole de la police provinciale, Priscilla Naidu.
Gqeberha taxi drivers/owners fighting back pic.twitter.com/wto0qKaLne
— Siyanda Jola (@siyanda_jola) October 13, 2021
Des vidéos et des images circulant sur les réseaux sociaux montrent que des magasins sont pillés et vandalisés, tandis que certains individus jettent des pierres sur des véhicules.
Des coups de feu ont été tirés alors que des piétons et des automobilistes fuyaient dans toutes les directions pour se mettre en sécurité.
En juillet dernier, l’Afrique du Sud a été secouée par une vague de violences inédites, suite à l’incarcération de l’ex-président, Jacob Zuma, reconnu coupable pour outrage à la justice.
JUST IN | Several taxis have been set alight in Durban Road, Korsten. It is not clear at this stage why the taxis have been set alight. This is a developing story.
📹 Fredlin Adriaan pic.twitter.com/9dStfAagVb
— HeraldLIVE (@HeraldNMB) October 13, 2021
De grandes villes comme Johannesburg, Durban et Pietermaritzburg ont été ravagées par des violences et des actes criminels qui se sont déclenchés dans la province du KwaZulu-Natal, puis se sont étendues vers d’autres régions du pays, notamment Gauteng, considérée comme la province la plus peuplée.
Alors qu’au départ les manifestants sont descendus dans les rues pour réclamer la libération de leur leader politique, condamné à 15 mois de prison par la Cour constitutionnelle, la situation a rapidement dégénéré en actes de vandalisme, de violences et de pillages qui ont entraîné le pays au bord du chaos.
Selon des chiffres officiels, au moins 330 personnes ont trouvé la mort dans des bousculades lors de pillages dans des centres commerciaux au niveau des provinces de KwaZulu-Natal et de Gauteng.