La journaliste franco-libanaise Caroline Hayek a remporté, lundi, le prix Albert Londres de la presse écrite, l’une des prestigieuses récompenses de la presse francophone, a annoncé l’association Albert Londres.
Le Prix Albert Londres Presse Écrite 2021 est attribué à Caroline Hayek pour ses articles sur le Liban publiés dans L’Orient-Le Jour @LOrientLeJour
👏 Bravo à @HayekCaroline ! #PrixAlbertLondres @laBnF pic.twitter.com/FFd8OUsrWL
— Prix Albert Londres (@albert_londres) November 15, 2021
Hayek, journaliste à L’Orient-Le Jour depuis 2014, a été primée pour une « série d’articles aux titres évocateurs emmène le lecteur au bout de l’humanité », précise l’association dans un communiqué.
La récompense reçue par Caroline Hayek met également à l’honneur ce quotidien francophone lancé en 1924, « ouvert sur les enjeux du monde et soucieux de faire comprendre ce qui se passe au coin de la rue Hamra », ajoute l’organisme.
Le 37e prix de l’audiovisuel, qui récompense le meilleur reportage audiovisuel, est revenu aux journalistes indépendants Alex Gohari et Léo Mattei pour leur film « On the line, les expulsés de l’Amérique », produit par Brotherfilms et diffusé sur France 2 et Public Sénat.
Le documentaire expose les expulsions dont font l’objet des Mexicains qui ont vécu l’essentiel de leur vie aux Etats-Unis.
Le 5e prix du livre a été décerné à la photojournaliste indépendante Emilienne Malfatto, qui a débuté sa carrière au quotidien colombien El Espectador puis à l’Agence France-Presse, pour « Les serpents viendront pour toi », publié aux éditions Les Arènes Reporters.
Dans cet ouvrage, la journaliste de 32 ans, enquête sur le meurtre d’une Colombienne, mère de six enfants, commis dans l’indifférence générale.
Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 3.000 euros pour chacun des lauréats, qui doivent avoir moins de 41 ans.