La vice-présidente et ministre des relations extérieures de la République de Colombie, Marta Lucia Ramírez, a mis en avant, vendredi à Rabat, l’expérience du Royaume dans le secteur automobile.
Dans une déclaration, à l’issue d’une réunion tenue avec Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, Lucia Ramírez, en visite officielle au Maroc, a souligné que la Colombie souhaite tirer profit de cette expérience à même de devenir une force productrice automobile en Amérique latine.
Cette rencontre, a-t-elle précisé, a été une occasion propice pour le secteur privé (colombien et marocain) de relever les opportunités d’investissement dans le secteur automobile, mais également aéronautique et agroalimentaire, ainsi que les conditions nécessaires pour créer des alliances stratégiques qui permettront aux deux pays de renforcer leur présence sur le marché international.
Elle a, dans ce sens, souligné que la Colombie aspire à produire davantage dans lesdits secteurs dans la finalité de créer de l’emploi, affirmant qu’avec le Maroc, « nous avons de grandes opportunités pour les moyen et long termes ».
A cette même occasion, la ministre colombienne a tenu à saluer l’excellence des relations bilatérales entre le Maroc et la Colombie, insistant sur la nécessité de consolider davantage le partenariat économique et commercial.
Pour sa part, M. Mezzour a déclaré que l’objectif de cette réunion est de développer les relations économiques maroco-colombiennes et de les mettre au niveau de la dynamique du rapprochement politique des deux pays.
« Le Maroc peut devenir un hub important pour la Colombie sur le continent africain, comme la Colombie peut devenir un hub extrêmement intéressant pour le Maroc au niveau de l’Amérique latine et du pacifique », a-t-il soutenu.
Ainsi, la première étape est de rapprocher les opérateurs économiques privés et publics des deux pays à travers la multiplication des rencontres et ateliers, notamment dans les secteurs automobile, aéronautique, textile, agroalimentaire et chimique, où les deux pays disposent d’une valeur « qui est non seulement complémentaire mais aussi compétitive et intégrée », a fait savoir M. Mezzour.