Le Maroc et la Chine ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) portant sur la création d’un groupe de travail pour la facilitation et la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays. Paraphé par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et l’ambassadeur de la République de Chine au Maroc, Li Changlin, cet accord a pour objectif de simplifier les procédures pour le renforcement des relations commerciales à même de promouvoir la coopération économique entre les deux parties.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Mezzour a indiqué que la signature de ce mémorandum d’entente, qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux entre le Royaume et la République de Chine, est un premier pas pour la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification des procédures pour la facilitation de l’accès des marchandises.
Il s’agit d’une équipe composée d’experts, aussi bien du secteur public que privé, des deux pays amis, a précisé le ministre, soulignant que le but est d’approfondir cette relation et d’exploiter davantage le potentiel de croissance commerciale des deux pays.
A travers cette initiative, a-t-il ajouté, les deux parties s’engagent à renforcer aussi bien l’attractivité des investissements chinois au Maroc que la mise en œuvre de projets marocains dans ce pays considéré une puissance économique mondiale.
De son côté, Changlin s’est dit fier de la signature de cet accord, mettant en avant la « dynamique ascendante » des relations sino-marocaines constatée ces dernières années.
Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays connaît une augmentation remarquable, a-t-il dit, remerciant, par la même occasion, l’ensemble des équipes du Département du Commerce pour le soutien apporté aux entreprises chinoises installées récemment sur le territoire national.
La signature dudit MoU s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique multidimensionnel maroco-chinois conclu en 2016, et qui a permis de renforcer les relations bilatérales économiques et d’élargir le spectre de la coopération à plusieurs secteurs porteurs.