Un exercice combiné de gestion des catastrophes « Maroc-Mantlet 2021 » se déroule du 13 au 24 septembre, dans le cadre du partenariat entre les Forces Armées Royales (FAR) et les Forces Armées Américaines, précisément la Garde nationale de l’Utah. Cet exercice, qui se déroule à l’Unité de secours et de sauvetage des FAR, est conçu pour l’application des procédures communes de gestion des situations de sinistres, à travers la valorisation de la contribution, de la gestion et de l’intégration des moyens des FAR dans le cas d’une catastrophe industrielle.
Il vise également l’échange d’expertise et d’expérience avec les Américains en matière de formation et d’entraînement pratique afférents aux feux industriels, au sauvetage inondation, au déblaiement et à la défense NRBC.
Sur Hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-major Général des Forces Armées Royales, et dans le cadre du partenariat entre les FAR et la Garde nationale de l’Etat américain de l’Utah, l’Unité de secours et de sauvetage organise un exercice combiné de gestion des catastrophes “Maroc-Mantlet 2021”, a indiqué le colonel Ahmed El Ghanami, commandant de l’Unité de secours et de sauvetage des FAR.
Cet exercice a pour but l’échange d’expertise et d’expérience en matière d’entraînement pratique relatif aux feux industriels, au sauvetage inondation, au déblaiement et à la défense NRBC, a précisé le colonel, rappelant qu’il est organisé en deux phases.
La première phase, tenue à l’Unité de secours et de sauvetage à Kénitra, a été marquée par la présentation d’exposés, suivie d’un exercice de simulation, a-t-il poursuivi, faisant savoir que la deuxième phase, qui se déroule actuellement au niveau de la 5ème base navale de la Marine Royale au port militaire de Ksar Sghir, est dédiée à la mise en pratique effective des différentes techniques de secours et de sauvetage dans les domaines précités.
“Cet exercice est un exemple des avantages, dont nous bénéficions en tant que partenaires des Forces Armées Royales du Maroc”, a indiqué, pour sa part, le général de division Michael J. Turley de la Garde nationale de l’Utah, ajoutant “c’est l’occasion pour nous de développer nos capacités, d’encourager les Marocains et de les aider dans l’entraînement, ce qui leur permet de mettre en pratique leur leadership non seulement au Maghreb ou dans le Continent africain, mais également dans la région méditerranéenne”.
Il a, en outre, précisé que cet exercice est « un exemple du leadership du Maroc et de sa capacité à exporter son expertise, notant que l’Unité de secours et de sauvetage des FAR a énormément de compétences, dont le Royaume du Maroc a besoin pour mener des interventions, notamment en cas d’accidents industriels ou d’opérations de sauvetage locales.
Le Maroc a prouvé, grâce à ses interventions au Liban et dans d’autres pays africains, sa capacité à déployer son assistance humanitaire et sécuritaire, a-t-il dit, saluant le professionnalisme des FAR, ainsi que les relations « solides » entre les Etats-Unis, notamment l’Etat de l’Utah, et les FAR.
L’exercice pratique comprend une simulation d’intervention de l’Unité de secours et de sauvetage des FAR, pour secourir des personnes noyées en mer ou en raison d’inondations, ainsi que des victimes de catastrophes de type NRBC, en plus de la simulation d’une intervention suite à une énorme explosion dans un entrepôt stockant des produits chimiques et des matières explosives.
L’Unité a également effectué un entraînement en matière d’opérations de recherches de survivants dans les décombres, et d’évacuation des blessés des bâtiments élevés en utilisant des méthodes tactiques.
La phase théorique de cet exercice, qui s’est déroulée du 13 au 15 septembre à l’Unité de secours et de sauvetage à Kénitra, a été marquée par l’organisation d’un séminaire au profit des participants marocains sur les procédures communes pour la gestion des situations de sinistres, et aux capacités et à la contribution des différents intervenants des FAR en cas de sinistres. En parallèle, l’entraînement et la préparation des modules d’intervention au niveau de la zone technique de l’unité ont été tenus sous la supervision des experts américains.
La deuxième phase de l’exercice, à laquelle ont pris part des représentants des Émirats Arabes Unis, Jordanie, Mauritanie, Sénégal, Niger, Burkina Faso et du Djibouti, en tant que pays observateurs, se déroule du 20 au 24 septembre au complexe portuaire de Ksar Sghir, et consiste en la simulation d’une énorme explosion dans un entrepôt stockant des produits chimiques et des matières explosives, avec de graves dommages humains et matériels engendrés par l’effet de souffle.