Une délégation de chefs d’entreprises de la région lilloise effectuera une visite de travail au Maroc, du 8 au 16 octobre prochain, pour explorer les opportunités d’affaires et d’investissement qu’offre le Royaume, apprend-on vendredi auprès du Consulat du Royaume à Lille.
La mission économique, qui sera conduite par le Président du Centre du perfectionnement des Affaires « CPA », dépendant du Centre de Formation Management « CEPI », campus de Lille, Remi Bertin, est composée de 23 dirigeants d’entreprises, membres du CPA, de différentes nationalités, ajoute-t-on de même source.
Le programme de la visite, coordonnée par le Consulat général du Maroc à Lille, comprend notamment des entretiens avec des responsables de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), des visites de la Centrale Noor à Ouarzazate et de l’université polytechnique Mohammed VI à Benguerir, ainsi que des réunions B to B avec des chefs d’entreprises œuvrant dans les domaines de l’industrie et des énergies renouvelables.
En perspective de ce déplacement, une rencontre a été organisée, jeudi, par les membres du Centre de perfectionnement des Affaires rassemblant 150 participants, dont un parterre de cadres, de dirigeants d’entreprises, d’acteurs économiques et des personnalités distinguées du monde des affaires.
Cette rencontre a été l’occasion pour la Consule générale, Habiba Zemmouri, de souligner que l’organisation de cette mission économique au Maroc est à même d’enrichir davantage le partenariat et les relations économiques bilatérales, déjà riches et solides, entre la France et le Royaume.
Dans un contexte régional et international complexe et en proie aux incertitudes, le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, a su s’imposer comme un pôle de stabilité et d’opportunités et a fait preuve d’une grande capacité de résilience et d’adaptation, grâce à ses atouts et chantiers structurants, qui traduisent à la fois, sa stabilité et son potentiel de croissance, a-t-elle relevé.
Le Maroc bénéficie d’une position géostratégique de premier plan avec deux façades maritimes et se veut une porte d’entrée pour l’Europe et un corridor incontournable pour accéder à l’Afrique, a expliqué Mme Zemmouri, ajoutant que pour renforcer davantage ses atouts, le Maroc a fait le choix d’une économie ouverte et renforcé son attractivité grâce à des infrastructures conformes aux standards internationaux.
En citant plusieurs chantiers structurants, notamment les zones industrielles pour l’industrie automobile, le complexe portuaire Tanger Med, les liaisons ferroviaires à grande vitesse et le réseau autoroutier, la Consule générale s’est attardée sur l’essor considérable que connaissent les provinces du sud, mettant en avant les projets phares tels que les centrales solaires Noor, les parcs éoliens, les stations de dessalement d’eau de mer, le port de Dakhla, ainsi que la construction en cours d’une voie express de plus de 1.000 km, entre Tiznit et Dakhla.
Ces projets continuent de promettre une métamorphose générale dans les provinces du sud du Royaume et ont attiré d’ores et déjà une trentaine de consulats étrangers pour y ouvrir des chancelleries, a-t-elle noté, ajoutant en outre que ces chantiers sont confortés par des mesures structurelles visant à attirer les investissements dans les secteurs porteurs du Maroc, particulièrement les énergies renouvelables, l’industrie automobile et aéronautique, les infrastructures, l’immobilier et le tourisme.
Ces progrès sont réalisés conformément aux Hautes Orientations Royales, tenant compte des récentes initiatives concernant le Nouveau Modèle de Développement ou encore la nouvelle Charte de l’Investissement, a-t-elle expliqué.