Le Royaume et l’Allemagne sont liés depuis 2018 par un accord dans le domaine de l’hydrogène vert, qui est considéré comme une alternative écologique aux combustibles fossiles, rappelle la publication.
En ce qui concerne les exportations futures à partir du Maroc, Focus met l’accent sur le transport éventuel par pipeline, qui est considéré « comme un avantage, étant donné la rareté des navires de transport ».
Selon la stratégie nationale de l’hydrogène, l’Allemagne est actuellement prête à investir deux milliards d’euros, relève la même source, qui croit savoir que la majeure partie de cette somme servira à élargir la coopération avec les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
« La guerre en Ukraine et la crise énergétique qui en découle nécessitent des solutions rapides. Pour s’éloigner des combustibles fossiles, d’autres pays riches en ressources pourraient être la clé d’une nouvelle stratégie énergétique de l’Allemagne », ajoute la même source.
« Qu’il s’agisse de gaz, d’hydrogène ou d’ammoniac, l’Allemagne sera toujours un pays importateur d’énergie. Les quantités requises dans ce pays ne peuvent pas être produites en interne », fait observer la publication.
Le Maroc et l’Allemagne avaient réaffirmé, le 25 août dernier, leur volonté partagée de renforcer le dialogue, les relations politiques, économiques, culturelles et interpersonnelles, de promouvoir la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance, de développer le commerce et les investissements et de coopérer en matière de politique climatique, de politique de biodiversité, ainsi que des solutions énergétiques vertes.