Forte de son expérience et de sa connaissance en matière de développement de projets territoriaux intégrés, la Société Marchica Med est très approchée par les opérateurs kényans, a affirmé son directeur général Saïd Zarrou.
Le gouverneur de Mombasa, ainsi que l’ONU-Habitat ont exprimé une forte sollicitation pour que les expériences de Marchica et de la Baie de Cocody soient dupliquées au niveau de la côte Est du Kenya, a fait savoir Zarrou dans un entretien accordé à la MAP, en marge de la 9ème édition du Sommet Africités (Kisumu 17-21 mai), soulignant que les projets menés par Marchica Med, au Maroc et sur le continent africain, sont le fruit de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la volonté du Souverain de promouvoir le savoir faire du Royaume du Maroc en Afrique.
Sur invitation du ministère de l’Intérieur, la Société Marchica Med est présente à ce sommet continental en vue de partager l’expérience réussie en Côte d’Ivoire, où nous avons aidé le gouvernement à la levée des fonds nécessaires à la réalisation du projet de la Baie de Cocody, a-t-il indiqué, rappelant que près de 450 millions de dollars ont été recueillis pour ce chantier d’envergure.
« En Côte d’Ivoire, notre présence dépasse la Baie de Cocody, » s’est-il félicité, indiquant que la Société est présente même en grand Bassam.
A cet effet, de nombreux opérateurs africains aspirent à tirer profit de l’expérience développée par Marchica Med, à travers les projets du Bouregreg, de Marchica, de la Lagune Ebrié, ainsi que les études sur le Canal des Pangalanes à Madagascar, a souligné Zarrou.
Dans cette optique, a-t-il souligné, Marchica Med Africa a vu le jour en pleine période Covid, expliquant que son rôle est d’accompagner les pays frères dans la réalisation de grands projets territoriaux.
« Nous avons une expérience riche et solide que nous sommes prêts à partager avec les pays amis, notamment à travers des projets de coopération entre des institutions appartenant à plusieurs Etats africains », a relevé le DG de Marchica Med.
Au cœur des villes, il y a des sites qui sont très nuisibles et qui peuvent être transformés en parcs et en Marinas, a-t-il fait observer, affirmant que la Société Marchica Med a développé une connaissance d’administration territoriale sur des grands territoires ayant connu des problèmes de pollution.
Et de conclure: « Notre spécialité est de transformer la nuisance en plaisance! »
La présence de Saïd Zarrou, directeur général de Marchica Med à Kisumu au Kenya, s’inscrit dans le cadre de la forte participation de la délégation marocaine à cet événement continental, dont le thème est « La contribution des villes intermédiaires africaines à l’Agenda 2030 des Nations Unies et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. »
En effet, le Maroc a pris part à ce sommet, dont les travaux s’achèvent samedi, avec d’importantes délégations, notamment de la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT), de l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Préfectoraux et Provinciaux (AMPCPP), du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville et du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Près de 5.000 congressistes africains et internationaux, dont des maires et présidents des villes et collectivités territoriales, des ministres, des élus locaux, des représentants des administrations centrales et régionales, des experts, participent à ce sommet, qui constitue l’occasion de faire le point sur les connaissances et les expériences accumulées à travers le monde autour de la thématique des villes intermédiaires.