L’accord d’étape signé, mardi, entre le gouvernement et les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs est une étape « importante » qui ouvrira de nouvelles perspectives dans le cadre du dialogue social qu’entretiennent les deux parties, a estimé le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
« Après des mois de dialogue sérieux et responsable entre le gouvernement et les secrétaires généraux des syndicats, nombre de dossiers posés sur la table des négociations pendant plusieurs années ont été réglés (..) cela contribuera à asseoir la confiance et la coopération entre les parties prenantes », a déclaré M. Akhannouch à la presse en marge de la cérémonie de signature de l’accord.
L’accord, a souligné le chef du gouvernement, édicte notamment la création d’un statut motivant et unifié qui englobe toutes les catégories du système éducatif.
M. Akhannouch a, par ailleurs, salué les efforts consentis par toutes les parties impliquées dans ce dialogue, insistant sur l’importance que revêt la participation aux futurs débats de toutes les autres parties concernées par ce chantier.
L’accord comporte plusieurs mesures se rapportant, notamment, à la révision du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale et à la création d’un statut motivant et unifié qui englobe l’ensemble des catégories du système éducatif, au règlement de plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l’administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d’enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorat.
Il s’agit aussi de la programmation de l’examen des autres dossiers revendicatifs présentés par les 5 syndicats les plus représentatifs et la poursuite du dialogue au sujet du dossier des cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation, ajoute le communiqué.