L’OGC Nice ne fera pas appel des sanctions infligées par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, après les graves incidents survenus lors du derby Nice-Marseille, a fait savoir vendredi le président du club azuréen, Jean-Pierre Rivère.
« Ce qui s’est passé est inadmissible, intolérable. On déplore ces incidents. Il était clair dans notre esprit qu’il n’était pas question de faire appel de la décision de la commission de discipline. Elle a fait son travail minutieusement en profondeur », a déclaré le dirigeant lors d’une conférence de presse.
« Notre devoir est d’assumer nos fautes et notre premier travail a été de faire que cela ne se reproduise plus. On souhaite tirer un trait sur cet évènement, sans l’oublier », a-t-il noté.
« Le groupe Ineos, propriétaire du club, a ensuite confirmé que le club acceptait les sanctions, considérées comme justes », selon un communiqué.
« Le 22 août, nous avons dépassé une limite qui ne doit plus jamais être franchie. Nous avons été sanctionnés par la Ligue de Football Professionnel pour notre comportement. Et à juste titre », a indiqué Bob Ratcliffe, le président du groupe, dans ce communiqué.
« Cela nous coûtera entre un et quatre points et pourrait compromettre la qualification européenne la saison prochaine. Nous acceptons notre sanction car nous la considérons juste compte tenu des circonstances », a ajouté M. Ratcliffe, assurant qu’Ineos n’accepterait jamais un comportement violent ou menaçant.
Julien Fournier, le directeur du football de l’OGCN, avait, pour sa part, auparavant regretté le retrait de deux points, dont un avec sursis, décidé par la LFP.
« C’est un point pris dans la poche des joueurs. La sanction est sans doute à la hauteur des tristes évènements, mais elle est lourde et sévère pour notre équipe. J’ai toujours du mal avec les sanctions collectives », a-t-il expliqué.
