Le Maroc est doté d’une plateforme industrielle offrant des atouts « forts » et « indéniables » aussi bien pour les investisseurs marocains qu’étrangers, a indiqué jeudi le vice-président général de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mehdi Tazi.
Intervenant lors d’un webinaire initié par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc (BritCham) sous le thème « 2022 – Année de réelle reprise économique? », Tazi a précisé que la plateforme industrielle du Maroc dispose d’un ensemble d’atouts à savoir la stabilité (politique, économique et monétaire), les infrastructures, la qualité des ressources humaines ainsi que la proximité géographique avec l’Europe.
Dans la même veine, le Directeur général de Sound Energy, Mohammed Seghiri, interrogé sur les facteurs derrière l’installation de la société britannique Sound Energy au Maroc, a relevé que le Maroc est un pays qui a « une administration organisée, compétente et qui connait les règles de gouvernance ».
Seghiri a également mis en exergue la stabilité dont jouit le Royaume sur le plan institutionnel et social. « Le Maroc est sûr sur le plan sécuritaire, policier et juridique ainsi que sur le plan financier avec une monnaie stable et un système bancaire, parmi les meilleurs en Afrique », a-t-il soutenu.
Dans un autre sillage, le Directeur Corporate pour la région Sud et Est de la Méditerranée (SEMED) à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Adil Chikhi, a souligné pour sa part, que l’État marocain et les opérateurs doivent saisir l’occasion que présente le post-Covid-19 pour aboutir à « une meilleure souveraineté industrielle », en produisant davantage pour le marché marocain et le marché à l’export.
« Le post-Covid-19 a permis des réflexions très approfondies sur la diversification de la résilience des chaines de valeurs, sur les réseaux d’approvisionnement ainsi que sur une volonté internationale de dépendre moins de la Chine », a-t-il fait remarquer.
Et c’est là où le Maroc, à travers sa position géographique, doit se positionner « très rapidement » et saisir les opportunités qui s’ouvrent par les marchés, notamment au Royaume-Uni, en Europe de l’Est et en Afrique, a-t-il précisé. De son côté, le directeur Maroc au Département du commerce international, Chris Woodward, a fait savoir, qu’au début de la pandémie, « nous avons vu les défis auxquels les chaînes d’approvisionnement mondiales étaient confrontés et la réaction de nombreux pays pour les protéger ».
Ainsi, l’une des priorités, a soutenu Woodward, est de « poursuivre le dialogue entre les partenaires bilatéraux et internationaux » à la lumière de la pandémie, en identifiant les bénéfices du commerce en tant que « stimulateur de la croissance économique ». Créée en 1923, la Chambre de commerce britannique pour le Maroc est une association de droit marocain à but non lucratif regroupant des entreprises adhérentes opérant dans tous les secteurs d’activités.